Bon je vais essayer de me faire l'avocat du diable pour alimenter le débat ^^ Ne le prenez pas mal, c'est juste que j'aime bien polémiquer
J'aime pas trop la vision manichéenne que vous avez... D'un coté on aurait le gentil médecin qui consacre tout son temps de consultation à examiner le patient et d'un autre coté on a le méchant médecin qui veut se faire du fric...
Vous avez oublié le médecin lambda qui veut faire son travail.
Mais qui ne voit pas la salle de consultation se désemplir... Et qui voit son carnet de rendez-vous se remplir encore et encore, allongeant les délais d'attente pour avoir un rendez-vous.
Ne parlons pas de l'hopital, ou il y a de moins en moins de moyens et de personnel.
Pour en revenir à ce médecin de famille idyllique, pour moi il est en voie de disparition.
Il y a de moins en moins de médecin (retraite des médecins séniors non renouvelé)
et de plus en plus de patients. (vieillissement de la population)
Le médecin a de mois en mois de temps pour écouter la vie du patient. Cela se vérifie dans les statistiques, les durées de consultation ne font que se raccourcir.
Et cela ne va pas s'arranger...
Concernant les solutions proposées.
j'aurais plutôt utilisé l'argent pour favoriser l'implantation des médecins généralistes à la campagne.
ça ne marche pas, tu peux donné toutes les bourses que tu veux aux étudiants en médecine, s'ils ne veulent pas s'installer dans un désert, ils ne s'installeront pas...
Le CESP n'est pas nouveau... Et ça représente une goutte d'eau dans le désert ^^
Une solution qui serait privilégiée pour lutter contre les déserts médicaux, serait les centres de santé pluridisciplinaires... Mais là aussi je suis sceptique...
la responsabilistation du patient? (on n'est quand même les champions du monde pour ça, faudrait qu'on amorce un changement).
Pourquoi pas, mais comment mener cette campagne de communication ?
D'une, il est très difficile de changer les consciences des gens par ce genre de campagne.
Et de deux, est-ce que l'on arriverai vraiment à toucher les personnes concernées, je ne pense pas...
Le risque ce serait plutôt de favoriser l'automédication ou même d'empêcher les gens de venir en consultation alors qu'ils ont vraiment besoin de soin.
Donc une nouvelle fois, je réitère mon opinion, je me dis que ce genre de I-consultation peut être un plus pour les médecin. ça reste un avis médical.
Comment un patient peut savoir si son "bobo" n'est pas grave ?
Je n'ai pas du être clair, ce n'est pas le patient qui fait le diagnostic. C'est au médecin de déterminer si le patient a un bobo ou non à travers l'interrogatoire.
Après, faut voir comment ce sera utilisé... Mais après les excès existent dans tous les domaines...